Ça s'est tourné en région : le clip "C'est l'enfer"

Pictanovo soutient désormais les clips vidéo ! Le tournage du clip C’est l’enfer, du groupe "Ravage Club", réalisé par Valentin Soulet, s'est déroulé dans la casse automobile d'Hallennes-les-Haubourdin. Références au film Doberman, folie furieuse, fusillade, compacteur de voitures, le réalisateur nous en dit plus sur ce tournage explosif, réalisé à la caméra pellicule !

Un décor atypique
En rentrant dans leur QG de gangsters (une casse automobile), les deux principaux membres du groupe Ravage Club retrouvent leurs camarades de crime.
Le pitch du clip démarre ainsi et plante le décor ! Focalisation Zéro, l'association productrice du clip, a trouvé le lieu parfait pour le tournage : la casse Guy Marin à Hallennes-lez-Haubourdin.

Le réalisateur, Valentin Soulet, nous précise : "On a reçu le plus bel accueil possible de la part de la casse ! Emballés par le projet, ils nous ont donné accès à tous les véhicules dont nous avions besoin, mais aussi à leur grue et autres engins comme le compacteur de voitures".

Et il en faut pour répondre aux attentes du réalisateur : découpe de caravanes en deux pour des prises en travelling, accroche d'échelle à une grue pour simuler l’envol d’un hélicoptère, l'équipe de tournage s'en ait donné à cœur joie pour réaliser un clip avec plusieurs scènes d'action, en peu de temps.

"Nous avions beaucoup de plans à tourner en trois jours, il a donc fallu être très rigoureux en suivant bien nos préparatifs. Pas de temps pour l’improvisation, mais l’équipe se connaît bien". En effet il s'agit du cinquième tournage pour l'association et du troisième avec le groupe Ravage Club. "L’ambiance est toujours bonne malgré la pluie qui nous a donné du fil à retordre..."

Du matériel pro du parc de Pictanovo et un tournage en pellicule
Focalisation zéro a loué une bonne partie de son matériel de tournage via le parc associatif de Pictanovo.
La particularité principale du clip réside dans le fait d'avoir tourné avec une caméra Aaton super 16. Nous avons demandé au réalisateur de nous expliquer ce choix et son apport esthétique : "C’était une première en pellicule pour nous. Au-delà de l’esthétique, c’était surtout une nouvelle manière de travailler, avec plus de répétitions et plus de rigueur à tous les postes".

Et qu'apporte la pellicule en terme de mise en scène ? "C’est incomparable, la confiance en son équipe est primordiale. On se concentre plus sur le jeu et moins sur l’image. C’est plus direct, on est beaucoup moins focalisé sur son moniteur".

Du fun et de l'action, à retrouver bientôt en ligne
"C’est un projet un peu délirant pour lequel on a voulu mélanger du fun, de l’explosif, de l’action et de l’humour". L'équipe a notamment fait appel au comédien belge Fabrice Adde pour jouer une fusillade burlesque. "Il a tout donné, c’était génial d’avoir un acteur comme lui sur ce plateau face à Claudia et Vincent (les musiciens)".

La scène de fin, chère au réalisateur, a, quant à elle, pu se dérouler dans les meilleures conditions "Nous voulions une évasion en hélicoptère. On avait envisagé un modèle réduit utilisé régulièrement en cinéma, et finalement une connaissance nous a permis de tourner des plans d'un vrai hélicoptère, c'était aussi une superbe expérience pour nous".

Valentin Soulet dit s'être inspirer du cinéma de Kounen avec des références à Dobermann et Vibroboy. "On y retrouve aussi beaucoup de références à Tarantino ou Oliver Stone à la sauce Pas-de-Calais".

Toutes ces inspirations cinématographiques nous donnent envie de découvrir le clip !
Bonne nouvelle, les pellicules sont déjà développées et la vidéo devrait sortir dans le courant du mois de novembre 2022, nous avons hâte !